La Porte Ouest de Nîmes se transforme : le Marché Gare, le Parc Mas de Cheylon, le Mas des Rosiers, ces zones en pleine mutation

Le Marché Gare : une renaissance urbaine stratégique

À Nîmes, l’Ouest de la ville entre dans une nouvelle ère.
Depuis longtemps en errance, le secteur du Marché Gare vit aujourd’hui une requalification ambitieuse, mêlant valorisation patrimoniale, transition écologique et innovation économique.

Un site historique en mutation

• Créé dans les années 1950, le Marché Gare fut longtemps un poumon économique local accueillant jusqu’à plus de 150 entreprises et près de 1 200 emplois à son apogée dans les années 1970-1980. Ce lieu emblématique était le cœur des échanges agroalimentaires à Nîmes.
• Depuis les années 1990, la zone de 23 hectares souffre d’une baisse d’activité, sa vacance immobilière approchant les 40% en 2018 (source : ville de Nîmes) et était dans un état de forte dégradation.
• Objectif du projet actuel à l’horizon 2030 : créer un écoquartier accueillant et générateur d’emplois.

Les grands axes de transformation

• Un nouveau cœur de quartier connecté au futur pôle d’échanges multimodal (PEM) de Saint-Césaire (prévu pour 2027), qui verra transiter jusqu’à 8 000 voyageurs/jour (projection SNCF Mobilités).
• Une diversité d’usages : 60 000 m² dédiés au bureaux et activités de services, 35 000 m² pour le secteur agroalimentaire, 8 400 m² pour l’artisanat et 7 000 m² de tiers-lieux
• Transition écologique : désimperméabilisation sur 8 hectares, création de 2 km de piste cyclables, objectif de 30% de surfaces végétalisées
• Une accessibilité renforcée : à moins de 10 minutes de la gare SNCF de Nîmes, connexion directe RN113, A9 et future ligne T2 du tram-bus (ouverture phase 2 : 2027).

Calendrier prévisionnel de la ZAC Marché Gare

• 2023-2024 : Démarrage des travaux et de la commercialisation du Marché Gare
• 2024-2026 : Première livraison des opérations immobilières, réhabilitation des bâtiments patrimoniaux et activation d’un tiers-lieu
• 2026-2030 : Finalisation du quartier, livraison progressive de l’offre tertiaire, complétude de l’offre en service

Le Parc du Mas de Cheylon : un nouveau pôle économique à suivre

Dans le prolongement direct de cette dynamique, le Parc du Mas de Cheylon s’impose comme le prolongement naturel du renouveau de l’ouest nîmois.

Une reconversion exemplaire – un parc mixte Bureaux – Locaux d’Activités et Commerces

Porté par Crédit Agricole Patrimoine, le Groupe Cirrus-Pégase et le cabinet Rubio Charbonnier Associés, ce projet transforme une friche tertiaire en un parc d’activités multifonctionnel de 16 335 m², sur un foncier stratégique de 2,2 hectares.

Un programme ambitieux et modulable

• 9 876 m² de locaux d’activités, divisibles en 29 lots à partir de 180 m².
• 3 458 m² de bureaux en R+4, avec terrasses et rooftop, dès 75 m².
• 2 500 m² de commerces, accessibles dès 1 000 m².
• Plus de 400 places de stationnement, dont 50 pour deux-roues.

Pensé pour favoriser la flexibilité et la mutualisation (quais, monte-charges…), le projet vise la certification BDO niveau Argent, garantissant performance énergétique et exemplarité environnementale.

Un projet intégré dans la stratégie de renouveau urbain

Le Parc du Mas de Cheylon s’inscrit dans une vision cohérente de redynamisation :

• En synergie avec la requalification du Marché Gare.
• En réponse à la pénurie de locaux professionnels dans la métropole.
• En lien direct avec les besoins des entreprises locales, qu’elles soient artisanales, commerciales ou tertiaires.

Dès 2028, à l’issue des travaux, ce nouveau parc accueillera jusqu’à 380 emplois directs, en plus de soutenir l’activité de nombreux professionnels du BTP pendant la phase de chantier.

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Le Mas des Rosiers : un écosystème d’activités déjà bien ancré

À proximité directe du Marché Gare et du Mas de Cheylon, la zone d’activités du Mas des Rosiers développée dans les années 80, complète cette dynamique territoriale. Depuis longtemps installée dans le paysage économique nîmois, elle joue un rôle structurant dans le développement de la Porte Ouest.

Une zone d’activité et commerciale active et attractive

Historiquement tournée vers les activités commerciales, puis artisanales et mixtes, la zone du Mas des Rosiers accueille aujourd’hui une diversité d’acteurs locaux et régionaux, parmi lesquels :

• Des PME et TPE dans les secteurs du bâtiment, de la maintenance industrielle et des services techniques ;
• Plusieurs enseignes nationales et de services BtoC mais aussi des entreprises BtoB, attirées par la facilité d’accès.

Le Mas des Rosiers bénéficie ainsi d’un positionnement central dans la revalorisation globale de l’Ouest nîmois, en offrant des solutions immobilières immédiates, tout en préparant les conditions d’un développement maîtrisé et durable.

L’ex site Tati en est la preuve. Celui-ci a bénéficié d’une requalification complète. Il est maintenant occupé à plus de 50 % (Sherco, Minimes, …). Il reste encore un peu de place.

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La modularité des locaux : un levier de croissance pour les entreprises nîmoises

Dans un marché foncier sous tension, la modularité immobilière est un atout stratégique pour les acteurs économiques.

Pourquoi la modularité change la donne ?

• Flexibilité d’usage : agrandir, réaménager ou adapter un espace sans déménager.
• Réduction des coûts : moins d’immobilisation, plus de réactivité.
• Favorise l’innovation : transformer un atelier en showroom, ajouter des bureaux, accueillir de nouveaux métiers.
• Renforce la fidélisation : en facilitant leur développement local, les entreprises restent sur le territoire, alimentant un cercle vertueux d’emploi et de vitalité économique.

Avec des programmes comme le Marché Gare, le Parc du Mas de Cheylon ou l’ex site Tati au Mas des Rosiers, la ville offre désormais une offre évolutive et moderne, parfaitement en phase avec les attentes du tissu économique local.

Conclusion : un nouveau visage pour la Porte Ouest de Nîmes

Entre la reconversion ambitieuse du Marché Gare, le projet innovant du Parc du Mas de Cheylon et le tissu économique déjà bien établi du Mas des Rosiers, l’Ouest de Nîmes reprend un nouveau souffle.

Cette stratégie cohérente, fondée sur la complémentarité des sites et la valorisation des friches existantes, démontre la volonté de la métropole et des acteurs locaux de favoriser un développement économique responsable, durable et tourné vers l’avenir.

Nîmes Ouest devient ainsi un territoire d’opportunités pour les entreprises, les investisseurs et les habitants, au carrefour des grands projets de demain.

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